Des attentes propre à chaque génération
Lors de leur arrivée sur le marché du travail, nos parents n’avaient pas les mêmes attentes que nous. Contexte plus compliqué, vision différente, digitalisation du monde … Tout cela nous conduit à penser différemment et à avoir des exigences singulières vis-à-vis de la génération précédente. Alors que les entreprises innovantes cherchent par tous les moyens à séduire ces nouveaux diplômés, les anciennes institutions doivent quant à elles s’adapter pour demeurer concurrentielles sur ce nouveau marché. Quelles sont concrètement les attentes et les exigences des étudiants vis-à-vis de leur futur employeur ? C’est l’enquête que nous avons mené.
Une génération moderne pour des attentes nouvelles
Première fracture avec les générations précédentes, les jeunes diplômés d’aujourd’hui ne recherchent plus simplement un bon salaire dans une entreprise stable. D’ailleurs, la rémunération est même passée au second plan au profit de l’atmosphère de travail, des valeurs de l’entreprise et du sens des missions effectuées.
Les jeunes ont ainsi besoin de repères. Ils veulent être convaincus que leur travail a du sens et apporte quelque chose à quelqu’un. L’aspect matériel est alors relégué au second plan. Les nouvelles générations veulent par ailleurs un travail qui leur permet d’évoluer et d’apprendre de nouvelles choses ! C’est fini le temps où l’on se spécialisait sur un poste jusqu’à en devenir expert ! Même si cela existe encore dans des secteurs bien précis comme dans les milieux du droit et de la médecine; dans la plupart des autres branches de métiers, les jeunes souhaitent évoluer et « toucher à tout » pour en apprendre le plus possible. On remarque ainsi que les générations Y ou Z sont beaucoup plus enclines à prendre des risques ! La stabilité n’est plus un critère qui les convainc. Certains iront même jusqu’à refuser des CDI car ils souhaitent acquérir encore d’avantage d’expérience avant de se « poser » dans une entreprise.
Pour illustrer ce phénomène, on remarque que beaucoup de jeunes, après leurs études, prennent la décision de partir faire du volontariat auprès d’une association à l’étranger. Si l’on veut nous faire croire que les nouvelles générations sont de plus en plus individualistes, les chiffres nous prouvent en réalité le contraire. On constate en effet que près d’un étudiant sur deux aimerait travailler dans le secteur économique, sociale et solidaire. De surcroît, selon France Bénévolat, l’engagement des jeunes de manière bénévole a augmenté de 32% en 3 ans. Selon une enquête menée par le cabinet d’audit et de conseil international KPMG en 2017, 89% des étudiants pensent qu’il est important que l’entreprise dans laquelle ils travaillent contribue à un monde meilleur. Dans le même sens, 79% d’entre eux disent que travailler pour une organisation engagée est plus important que la rémunération.
Toujours selon KPMG, le premier critère déterminant pour intégrer une entreprise est aujourd’hui l’opportunité de développement personnel. Les jeunes générations veulent être en constant apprentissage et évoluer au sein de l’organisation. Le deuxième critère déterminant vient du caractère utile de leur travail. Ils souhaitent apporter quelque chose de positif pour la société. Enfin, en troisième et dernière position vient le salaire et les primes sur objectif.
Par rapport à ce phénomène, on remarque que ce sont le plus souvent les entreprises qui s’adaptent aux candidats et non le contraire.
Garde ta personnalité et accroche-toi à tes rêves pour trouver le poste qui te correspond vraiment ! En cas d’impasse, note que certaines agences telle que Skiliz peuvent t’aider gratuitement à trouver l’emploi sur-mesure pour toi !
Par Olivier Mitry
